L'opéra du bout du monde
SOLIED, en partenariat avec le Cinéval vous propose un regard sur Madagascar. Après le film, nous profiterons de la présence de Florencia pour engager la discussion sur l'histoire et surtout le devenir de cette ile. Reservez votre soirée du 10 décembre.
Un film franco-malgache réalisé par Marie-Clémence et Cesar Paes en 2012
Un road movie historique dans les coulisses de l’opéra Maraina, entre La Réunion, Madagascar et… Paris, pour découvrir en musique l’histoire des premiers habitants des îles de l’Océan Indien.
Les cinéastes ont voulu faire ce film dans un souci de réconciliation entre les peuples, et pour promouvoir une certaine idée du métissage : « Le film permet aux spectateurs de se réapproprier le mythe des origines, de bousculer les idées reçues sur la hiérarchie des cultures ».L'Opéra du bout du monde se veut également une étude sur la colonisation.
Bienvenue à Florencia et Silvia
SOLIED a fait le choix d'accueillir et soutenir cette année encore deux étudiantes, Silvia et Florencia.
Des contacts avaient déjà été noué, au repas de début d'année du Ciedel avec Florencia, a l'arrivée à l'aéroport pour Silvia, ....
Ce lundi, elles ont fait officiellement la rencontre des adhérents de SOLIED autour d'un repas convivial.
Florencia nous a présenté son ile de Madagascar et évoqué son travail de prévention des risques cycloniques.
Silvia a évoqué le Pérou et sa récente expérience de 3 ans dans un centre de SOS- village d'enfants mais aussi son riche parcours de formatrice engagée dans la promotion des femmes au Pérou, mais aussi au Mali, et en Equateur.
Marché de Noël équitable et solidaire
Bon retour Assane !
Assane est rentré au Sénégal le 17 septembre, après avoir validé son diplôme du Ciedel. Début septembre, plusieurs membres de SOLIED ont été assisté à son oral de "repositionnement" qui cloture la formation.
Et nous avons passé un moment convivial ensemble le samedi avant son départ.
Merci ASSANE pour nous avoir réservé cet après-midi, tes analyses sur la situation politique et économique du SENEGAL, tes perspectives professionnelles nous ont beaucoup intéressés.
On espère rester en lien avec toi, grâce à la magie internet.
Amitiés de nous tous et bon vent !
Samira repart en Algérie
Après avoir complété sa formation au Ciedel par une année de Master à Lille que Samira a brillamment validé, elle se prépare à repartir en Algérie, le 24 juillet prochain.
Nous avons passé une soirée avec elle pour célébrer la fin de son séjour et lui souhaiter un bon retour.
Elle nous a fait part de son impatience à retouver sa famille dont elle est éloignée depuis deux ans et de ses persectives professionnelles. Elle souhaite mettre au second plan son activité d'avocate et travailler pour une ONG implantée en Algérie.
Samira, Solied te souhaite un bon retour.
Nous connaissons ton engagement et ta motivation et nous ne doutons pas que, forte des acquis de ta formation, tu les mettras très vite au service de projets et de causes qui te sont chers.
Nous attendons de tes nouvelles.
le dévéloppement de la riziculture dans la vallée du fleuve Sénégal
C'est le projet auquel contibue Assane Diarra et qu'il nous a présenté le 4 juillet à Brindas
Ce fut un moment intéressant, de connaissance de la réalité de son travail, de la réalité et difficultés du développement de la culture du riz, nourriture de base des populations dans son pays.
Nous avons appris entre autres, que 70 % de la population sénégalaise (sur 13 millions d'habitants) vit de l'agriculture. La culture du riz est une culture stratégique. Chaque habitant en consomme 74 kg/an.
Le Sénégal est classé 154ème sur 187 pays pour l'IDH (Indice de Développement Humain). C'est un pays pauvre : 54 % de la population vit sous le seuil de pauvreté.
Le rendement moyen de la culture du riz est de 6 tonnes/hectare au Sénégal contre 10 t en Egypte.
Disponibilité, stabilité des prix sur le marché financier toute l'année, accessibilité aux populations sont les trois critères qui définissent la sécurité alimentaire.
Avant 1960 Le Sénégal importe du riz et exporte des arachides.
1960/1984 Période « Etat Providence » qui prend en mains la filière
1984/2006 L'Etat se désengage de la filière, entraînant la libéralisation et les importations.
Depuis 2007 L'Etat reprend en mains la filière riziculture.
On constate que l'urbanisation est croissante. La démographie augmente de 2,7 % entre 1995 et 2007 et la consommation du riz passe de 400 000 t à 800 000 t au cours de cette même période.
Cependant, le Sénégal ne couvre que 20 % des besoins de consommation du riz et a recours à l'importation.
Les potentialités naturelles d'amélioration de cette situation existent : disponibilités en eau via deux grands barrages, 240 000 ha de terres agricoles disponibles et un climat favorable qui permet deux récoltes/an.
Objectifs fixés en 2008 : atteindre une production de 1 million de tonnes de riz par an d'ici 2012.
En 2012, seuls 40% de l'objectif a été atteint. L'état a décidé d'investir de nouveau pour atteindre l'objectif initial dans les années à venir.
Suite à cette présentation d'Assane, les participants ont pu compléter leurs connaissances de cette réalité par des questions et discussions intéressantes.
Rencontre sportive et amicale
Samedi après-midi, le soleil timidement mais enfin revenu, s'est déroulé le match entre les étudiants du Ciedel, venus comme Assane parfaire leur formation pour mieux agir au développement de leur pays, complétés de quelques joueurs du club local de L'USOL et l'équipe Potugaise qui s'entraine régulièrement sur le stade de Brindas.
C'est donc à une rencontre internationale que Mme le Maire, que nous remercions de sa présence, a donné le coup d'envoi.
Les joueurs sont talentueux et donnent à voir au public de belles actions de jeu ...... même si le manque d'entrainement les fait souffrir un peu, parfois.
Si le score final est sans appel 1 pour le ciedel à 6 ou 7, on ne sait plus très bien.... c'est sans conteste la victoire de la rencontre, de l'amitié et du plaisir de jouer. Ce que souligne le dirigeant de L'Usol en remettant à Assane une coupe pour marquer l'évènement.
Un grand merci à tous et tout particulièrement à Bruno Grillon qui a beaucoup oeuvré à l'organisation de ce match, pour ce moment de rencontre inédit dans l'histoire de Solied mais fort apprécié, les images parlent d'elles-même....
Vous en trouverez encore plus ici et le compte rendu d'Assane sur le site du Ciedel ici
Quelle belle soirée !
Une quarantaine de personnes, adhérents de Solied, sympathisants, membres du CIEDEL se sont retrouvées samedi dernier autour d'Agnès, Assane et d'une dizaine de leurs camarades de formation.
Un moment chaleureux, des rencontres et discussions passionnantes, les retrouvailles avec Johny, soutenu par SOLIED en 2001-2003, un peu de danse, le thé..... Toutes les photos sont ici
Merci à tous pour votre présence, vos coup de main....
Koundi et le Jeudi national
Nous serons accueilli par le Cinéval le 21 mai pour voir le film documentaire de Ariane Astrid Atodji , Koundi et le Jeudi National
Koundi, gros bourg de 1 200 habitants de l’Est du Cameroun, tire la plus grande partie de ses revenus de l’exploitation de la forêt équatoriale. Dans l’éventualité où l’État romprait son contrat de forêt communautaire, les autorités municipales instituent un "jeudi national" : un jour mensuel de travail en commun des hommes qui permettra de commencer une plantation cacaoyère. Découpé comme une semaine du dimanche au samedi, "Koundi et le Jeudi national" a la saveur d’une chronique villageoise. Mais jamais le point de vue de sa réalisatrice ne se rabat sur le folklore quand affleure, au jour le jour, la politique.
Un projet concrêt et un regard posé sur un pays peu présent au cinéma sur lequel nous pourrons échanger avec Agnès Metougou, l'étudiante camerounaise que SOLIED soutient cette année.